Eloge de l’hybridation

Magnifique, magique, magnétique exposition « Sculpting the senses » pour découvrir le travail d’Iris Van Herpen au musée des Arts Décoratifs de Paris (à voir jusqu’au 28/04/2024).  

Plongée dans le processus créatif d’une créatrice de mondes, car la démarche d’Iris Van Herpen va bien au-delà de la création de vêtements. La curiosité de la créatrice semble sans limite et toute connaissance -issue de champs multiples : astronomie, littérature, neurosciences, art, histoire, alchimie- est propice à nourrir son imaginaire déjà fertile. Pour Iris Van Herpen, le processus d’élaboration des vêtements semble aussi important que le résultat. Tout vêtement est prétexte à interroger les distinctions entre l’humain et la nature, savoir-faire traditionnel et nouvelles technologies, matérialité et spiritualité.

S’il est un mot qui me reste tout particulièrement de cette exposition, c’est hybridation.

Hybridation, c’est aussi le nouveau thème (après la beauté, la contrainte, le temps) que Catherine Tanitte et moi vous proposons d’explorer avec notre prochain « Empoïesis ».

Empoïesis, c’est une expérience artistique, participative et collective de 3 heures durant laquelle vous alternez expériences sensibles, regards d’artistes et philosophie pour revisiter votre quotidien et prendre de la hauteur.

Empoïesis, c’est un moment suspendu pour se régénérer -individuellement et collectivement-, pour se relier aux autres grâce à des moments d’émotions partagées, pour reconnaître sa singularité afin de mieux s’aligner et se situer.

Alors que les algorithmes s’immiscent dans tous les pans de nos vies et constituent une puissance d’hybridation inédite, Catherine et moi avons envie d’explorer pour vous, avec vous, ce que signifie l’hybridation à notre époque.

Vous voulez des informations sur Empoïesis ? sur notre nouvelle thématique ? Alors contactez-moi !

Robe « Magnetic Moon » de Iris Van Herpen.

Série « Wilderness embodied » issue d’une recherche sur les champs magnétiques.Mélange de résine et de limaille de fer appliqué sur du coton, le paysage lunaire de la robe prend forme, au séchage, grâce à l’attractivité des aimants.