J’ai toujours un petit stress avant de démarrer un workshop. On a beau avoir de nombreuses années d’expériences derrière soi, il y a toujours ce sentiment mêlé d’excitation et d’appréhension avant de se jeter dans l’inconnu.
Depuis mars, j’ai bien oscillé entre ces 2 polarités, la bascule des animations en digital rajoutant une dose de tension.
Difficile d’échapper à la hantise de la connexion qui plante ou qui rame. Dieu merci, nous sommes tous devenus indulgents face à ces aléas techniques.
Mais surtout, il y a eu à relever les défis lancés par les clients.
Accompagner le lancement de la promotion des Masters Media Art Creation d’HEC en étant au début « phygital » puis finalement tout digital, pour d’autres clients animer des sessions de créativité, avec des enjeux très sensoriels. C’est là que ma créativité est stimulée, de nouvelles contraintes ouvrent des champs d’exploration et d’apprentissage. Utiliser de nouveaux logiciels, trouver de nouvelles modalités pour puiser dans l’imaginaire, enflammer l’imagination, susciter les émotions des participants… je me suis ainsi davantage intéressée à la poésie, à la musique, aux voix…
Il y a toujours des moments de flottement pendant ces workshops, on diverge, on cherche, on reprend de la hauteur, on essaie une autre voie …
Et, le moment de grâce arrive, la convergence. Lumière souriante sur les visages.
Je l’ai fait !
Merci chers clients de me faire confiance depuis ce temps et d’assumer ensemble ces prises de risques pour gagner en singularité et justesse.